"Et à la fin, c'est toujours Roger Federer qui gagne..." C'est la ritournelle habituelle de ce petit choc entre amis. Face à ce qui pourrait bien devenir son pire cauchemar, Stanislas Wawrinka ne sait plus par quel bout prendre les manches. Il n'y arrive pas. Et hier, sur le court central, encore une fois, le Vaudois a été dépassé par les événements dans le duel 100% helvétique des huitièmes de finale de Roland-Garros. Comme il en a pris l'habitude depuis une semaine, Roger Federer a expédié les affaires courantes en trois petits sets, se débarrassant sans compassion 6-3 6-2 7-5 de son compatriote.
Sans compassion mais pas sans empathie dans le discours... "Depuis le temps que l'on se connaît... Nous sommes très liés, nous sommes comme des frères", tenait à préciser le numéro trois mondial après son succès. De cette confrontation "fraternelle", pourtant, Stanislas Wawrinka ne gardera pas la...