Mercredi soir à New York: la belle histoire s’est arrêtée peu avant minuit pour Roger Federer. Dans un stade Arthur Ashe aux airs de tango argentin, il était exactement 23 h 49 quand Juan Martin Del Potro lui a infligé sa première défaite en tournoi du grand chelem 2017. Victorieux à Melbourne, en pause à Paris, victorieux à Londres, le maître venait de trouver son maître. Précision dévastatrice au service, puissance exterminatrice en coup droit et, ce qui n’est pas toujours le cas, efficacité castratrice en revers: la Tour de Tandil s’est révélée citadelle imprenable pour ce Roger Federer là.
Dominé 5-7 6-3 6-7 4-6, le Rhénan manque ainsi son grand rendez-vous des demi-finales avec son meilleur «ennemi», Rafael Nadal. Il lui faudra patienter pour inscrire le chiffre 20 devant le nombre de ses titres du grand chelem, pour retrouver son trône de numéro un mondial… Pour, en somme, écrire...