Dans les allées de Wimbledon, une question mordillait, dimanche et hier matin encore, les lèvres de tous les petits plaisantins, et dieu sait si les Anglais ont le sens de l'humour: passionné de ballon rond, Roger Federer allait-il terminer son match avant que l'équipe de Suisse de football ne commence le sien?
Le numéro 2 mondial aurait pu allumer la télévision dès les hymnes nationaux déjà, oui, mais dans la peau du perdant. Car il ne s'en fallut d'un rien pour que le All England Tennis and Cricket club ne voit le sextuple vainqueur du tournoi faire ses valises dès le premier jour et ne vive ce qui aurait été la plus grosse surprise de son histoire, vieille de cent trente-trois ans.
«Une grosse frayeur»
Mené deux manches à zéro, Federer a encore dû sauver quatre balles de break, dont trois d'affilée, à 4-4 dans un 3e set qu'il finira...