MELBOURNE
La Vaudoise n'a que 18 ans. Le circuit «pro», pourtant, elle l'arpente depuis 2004. Alors, elle a appris à prendre du recul, à s'analyser. Hier, elle a passé l'Australienne Sophie Ferguson (WTA 174), battue 6-4 6-3, avec une certaine autorité. «J'aurais pu mieux jouer. J'ai fait mon boulot», lance-t-elle, lucide. Sa progression, constante, elle la soigne.
A Melbourne, accompagnée de son entraîneur Erfan Djahangiri, elle boucle la boucle. A la suite, elle vient de frapper des balles dans les tableaux principaux des quatre épreuves du Grand Chelem. Une première. Qui en annonce d'autres. Elle pétille, Timea. C'est bon signe.
Timea Bacsinszky, peut-on parler d'une nouvelle étape dans votre progression?A 18 ans, Maria Sharapova était No 1 mondial! Mais je ne suis ni Sharapova ni Hingis, je suis Timea. J'arrive aujourd'hui à confirmer ma place dans le tableau principal en Grand Chelem, c'est là que je vois ma progression....