DE PARIS
Ces deux-là, c'est certain, ne s'apprécient que très modérément. Le différend est évidemment sportif depuis que Robin Söderling, l'irrévérencieux Suédois, s'est fait l'auteur d'un crime de lèse-majesté en infligeant au maître de la terre battue sa seule défaite à Roland-Garros. Il est aussi personnel depuis que Robin Söderling - décidément... - avait singé Rafael Nadal lors du tournoi de Wimbledon 2007 en imitant son tic le plus célèbre, le «tirage de slip».
Certes, Robin Söderling s'est, depuis, refait une réputation dans le vestiaire. Et dans le milieu. Le «bad boy» n'est plus considéré comme le mouton noir. A plus forte raison qu'il a gagné le respect de ses pairs sur le court. Il n'en reste pas moins qu'à voir bondir et exploser de joie l'Espagnol, une fois son match plié face à Jürgen Melzer, il ne fait guère de doute que Nadal n'a pas tout oublié. Et surtout...