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Federer-Nadal: Le monde à l’envers

Journaliste et responsable de la rubrique des sports, Christophe Spahr a été impressionné par la capacité de Federer à tenir les échanges fond de court.

12 juil. 2019, 21:23
Christophe Spahr, journaliste Le Nouvelliste et responsable de la rédaction des sports.

C’est énorme! N’ayons pas peur des mots. Que Roger Federer dicte sa loi à Rafael Nadal, à Wimbledon, pourrait relever d’une certaine logique. En l’occurrence, il n’y a plus rien de rationnel, de cohérent et de raisonnable avec le Bâlois. D’abord, le Centre Court n’est plus le même depuis qu’on agrandit les balles – +6% -, qu’on les alourdit, qu’on assèche et ralentit le terrain et que le rebond est toujours plus haut. 30 centimètres, par rapport à 2002. Ça aussi, c’est énorme. Mais dans l’autres sens.

Ensuite, là où Roger Federer a été plus que bluffant, presque désarmant, c’est qu’il a été emmené dans de longs rallyes à partir du troisième set, et qu’il les a quasiment tous remportés. Il fallait le voir tenir l’échange en revers, dans la diagonale, notamment, pour croire qu’il peut aussi gagner un match depuis sa ligne de fond face à l’un des meilleurs...

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