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Coupe Davis: Gasquet reconnaît dans "L'Equipe" que les Suisses étaient plus forts

Richard Gasquet reconnaît dans une interview accordée au journal "L'Equipe" que l'équipe suisse de Coupe Davis était trop forte pour les Français. Il qualifie Federer de "monstrueux" et balaie la polémique née avec Wawrinka après la finale.

10 déc. 2014, 15:01
Roger Federer, et Stanislas Wawrinka, un bien trop gros morceau pour les Français.

Richard Gasquet le reconnaît dans une interview mercredi dans "L'Equipe", la Suisse était trop forte en finale de la Coupe Davis à Villeneuve d'Ascq.

"Federer, Wawrinka, il n'y a pas plus fort. En 1991 (année où la France avait battu les Etats-Unis en finale, ndlr), Sampras n'avait pas ce niveau-là", estime le Français, premier des "Mousquetaires" à s'exprimer après la déroute contre la Suisse.

Gasquet avait été critiqué pour son absence de "révolte" lors de sa défaite contre Federer (6-4 6-2 6-2). Il réplique: "Il n'y a pas à se transcender! Je peux hurler devant la foule à chaque point, le résultat sera le même. Ceux qui disent ça (que Gasquet ne s'est pas transcendé) ne connaissent rien au tennis. Tu peux sauter au plafond, mais quand le mec te fait des coups gagnants... Il (Federer) avait beaucoup plus de tennis derrière lui que moi. Même sans beaucoup d'entraînement, il savait où il allait."

Et de faire l'éloge du Bâlois: " C'est Federer qui a été monstrueux. (...) C'est tennistiquement que j'ai perdu. ce n'est pas un problème mental. Il a pris la balle plus tôt. Il a frappé de tous les côtés du court. Il a bien servi... Et il a une expérience incroyable: ces matches-là, il les maîtrise à la perfection. Ce n'est pas lui qui va arriver timoré."

Gasquet a aussi été épaté par le double Federer-Wawrinka. "Ils avaient des combinaisons, ils croisaient beaucoup. Sur moi spécifiquement, ils me servaient sur le corps, un peu côté coup droit. Wawrinka avait des frappes de taureau... C'était la meilleure des équipes en face. Ils étaient bien préparés avec leur entraîneur (l'Australien David Macpherson, le coach des frères Bryan, recruté pour la finale)."

Au sujet de l'altercation verbale avec Wawrinka dans les entrailles du stade après la finale, le Biterrois précise: "C'est vrai qu'on était énervé après la rencontre par quelques remarques. Dans ce genre de circonstances, tu n'es plus toi-même, tu es bizarre... Mais ça s'est bien passé. Franchement, Stan a été bien après nos explications."

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