Pour la forme, dans la troisième manche, David Ferrer a résisté. L'Espagnol avait son honneur de tête de série No 5 à défendre. Un instant seulement, il a immiscé un peu de doute dans la boîte crânienne de Novak Djokovic. Les neurones de «Nole», c'est son surnom, ont chauffé. Son sang aussi. Finalement, il a bouclé l'affaire 6-0 6-3 7-5. Comme «d'hab», il n'a pas égaré le moindre set. «Sur la fin, j'ai tremblé», avoue-t-il. «Je suis No 3 mondial, il y a beaucoup d'attentes et de pression sur moi. Je n'ai que 20 ans et, parfois, tout cela est difficile à gérer.»
Ferrer, pourtant, l'avait battu 6-4 6-4 aux derniers Masters. «Ma saison 2007 a été très longue», reprend Djokovic. «A Shanghaï, j'étais cuit.» C'était mi-novembre. Pour se refaire, il a pris son temps. Il s'est reposé. Son programme? «Rien! Je n'ai absolument rien fait! Ça, c'est le vrai...