DE LONDRES
On ne sait pas comment Roger Federer a accueilli la nouvelle, mais on a senti l'onde de choc qui a frappé, secoué tout le Royaume, de Brighton à Glasgow, des vertes allées de Wimbledon aux assourdissants pubs de Picadilly. L'édition 2009 de Wimbledon ne consacrera pas Andy Murray, pourtant proclamé sauveur de la nation depuis son succès acquis au Queen's il y a trois semaines.
Hier soir, à 18 h 44, heure de Londres, Andy Roddick a brisé le rêve de tout le peuple britannique. Un Andy en cachait un autre et c'est le rebondissant américain qui défiera, pour la troisième fois de sa carrière, Roger Federer en finale du tournoi de Wimbledon, demain, à 14 h (15 h en Suisse).
Et cette image fera le tour du monde. Andy Roddick, presque gêné, aux bords des larmes, a lâché un «I am sorry! (n.d.l.r. je suis désolé)» à...