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Son école buissonnière

Le Tessinois aurait pu devenir gardien de cabane ou chef de chantier. Il s'est formé comme entraîneur de ski loin des filières officielles et conduira les destins de Cuche et de Défago aux JO.

01 févr. 2010, 05:02

Phalange du pouce droit facturé pour Didier Cuche, moral fissuré par deux éliminations successives en première manche pour Didier Défago, cuisse gauche meurtrie par une chute pour Ambrosi Hoffmann, le groupe un d'entraînement de coupe du monde encaisse les coups à deux semaines des Jeux olympiques. Mauro Pini, son responsable, maintient le cap. «Regardons le positif. A Vancouver, tout sera différent. Nous avons encore du temps pour régler ces problèmes», lance-t-il. Homme de terrain, ouvert à toutes les expériences, le Tessinois bourlingue depuis plus de trente ans sur toutes les neiges. «Ma carrière de skieur s'est arrêtée brusquement après un entraînement à 18 ans. J'ai dit: c'est tout. Mon coach n'a pas compris que j'avais besoin d'une présence plus proche. Je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai agi comme ça», se souvient le membre du Ski-Club d'Airolo qui participait aux courses FIS.

L'alpage en été

Cette coupure abrupte ne détourne...

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