WENGEN
Seul Bode Miller a empêché Didier Cuche d'inscrire, pour la première fois, son nom au palmarès du mythique Lauberhorn. Comme en 2007, l'Américain a skié en patron sur une piste ralentie par la neige de la veille. Pour l'anecdote, son avantage sur le Neuchâtelois (0''65) est le même que celui de l'an dernier. Et une nouvelle fois, seuls les deux caïds ont partagé la même seconde.
Deux fois deuxième à l'entraînement et brillant vainqueur de la descente du supercombiné, Didier Cuche portait sur le dos un costume qui rappelait largement celui du favori. «Mais le plaisir est plus grand que la déception», assurait le skieur des Bugnenets. «J'ai vécu une très belle semaine, mais cela n'offrait aucune garantie quant à une éventuelle victoire. Le matin de la course, on repart tous de zéro.» Certains plus que d'autres, tout de même.
La faute à Miller...
Dans la cabane, au moment...