Les slalomeurs suisses n’ont pas connu la même réussite que leurs homologues descendeurs. Hier, les huit Helvètes engagés sont partis à la faute sur une Ganslernhang très exigeante. «Les organisateurs ont davantage marqué les mouvements de terrain et certains endroits étaient même dangereux, expliquait l’entraîneur des Suisses Matteo Joris. Déjà que la piste est difficile à la base. Tous les entraîneurs ont vu que c’était limite et il y a même Giuliano Razzoli qui y a laissé un genou.» La première bosse a énormément fait parler d’elle, puisque une trentaine d’athlètes y ont été éliminés.
Si les slalomeurs sont au fait avec toutes les difficultés, il n’est jamais évident de les appréhender skis aux pieds. «Nous avons les informations au départ, mentionne Daniel Yule. Mais c’est plus facile à dire qu’à faire en course et, parfois, c’est pire parce qu’on psychote sur le passage. Entre ce que l’on...