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Dominik Paris succède à Didier Cuche sur la Streif

La Streif tient son nouveau roi. Après des années de domination de Didier Cuche, c'est l'Italien Dominik Paris qui a été couronné en descente à Kitzbühel, en Autriche.

26 janv. 2013, 13:54
Dominik Paris succède à Didier Cuche.

La Streif tient son nouveau roi. Après des années de domination de Didier Cuche, c'est l'Italien Dominik Paris qui a été couronné en descente à Kitzbühel (Aut).

La victoire de Paris ne constitue pas une surprise. Le coureur de Haut-Adige n'était certes pas cité parmi les grands favoris. Reste que sa récente victoire à Bormio (It) avait démontré ses qualités.

Le colosse (1m83, 97 kg) peut ainsi s'enorgueillir d'avoir épinglé en un mois les deux descentes les plus difficiles de l'hiver. Pas mal pour un coureur qui avait failli tout plaquer il y a quelques années, travaillant un temps comme maçon avant de se remettre au ski.

Si Paris s'est montré remarquable tout au long de la Streif, c'est surtout dans la traverse finale qu'il a fait la différence. Cela lui a permis de coiffer de 13 centièmes le Canadien Erik Guay et de 36 centièmes l'Autrichien Hannes Reichelt.

Pour s'imposer, Paris a aussi profité de l'incroyable émulation qui règne actuellement dans l'équipe italienne de vitesse, déjà victorieuse cet hiver grâce à Matteo Marsaglia et Christof Innerhofer. Vainqueur la semaine dernière à Wengen, Innerhofer est resté loin du compte cette fois-ci. Il faut dire qu'il n'avait quasiment aucune chance. Pénalisé par la FIS et contraint de partir en 46e position, il a fini loin des meilleurs.

Autre ténor de la descente, Aksel Lund Svindal a dû se contenter d'une décevante 10e place, au lendemain de sa victoire en super-G. A la décharge du Norvégien, il n'a pas pu s'élancer dans les meilleures conditions. Parti juste avant lui, le Français Johan Clarey a chuté, ce qui a contraint les organisateurs à immobiliser la course quelques minutes, durant lesquelles Svindal a sans doute perdu un peu d'influx. Corollaire, Svindal a dû céder son dossard rouge de leader en descente à Paris, nouveau no 1 mondial pour seulement 6 points.

Du côté des Suisses, il n'y a pas eu de miracle. C'était prévu et cela s'est confirmé avec aucun représentant helvétique parmi le top 15. Et dire que la Suisse restait sur cinq victoires consécutives en descente à Kitzbühel (4x Cuche, 1x Défago).

Seul Patrick Küng a très vaguement sauvé les apparences avec sa 16e place. Didier Défago et Carlo Janka ont, eux, été éjectés hors du top 20. Quant à Marc Gisin, qui avait soulevé quelques espoirs lors des entraînements, il n'a pas pu défendre ses chances, perdant un ski en début de course.

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