C'est le visage triste que Didier Défago tire sa révérence. Méticuleux et ambitieux, le Morginois aurait souhaité clore sa carrière avec un nouveau podium. Il se contentera d'une douzième place à plus d'une demi-seconde du vainqueur canadien Dustin Cook. "En passant la ligne, j’ai eu un petit moment de déception, car je n’ai pas réalisé la performance que je souhaitais. On a toujours l’instinct de l’athlète."
Le résultat est alors anecdotique. Le Bas-Valaisan referme un chapitre de sa vie riche de 402 départs en Coupe du monde pour 16 podiums. Le dernier, mercredi, en descente. "Cela fait depuis le début de la semaine que je comprends que c’est la fin. Mon objectif était de saisir l’une de mes deux dernières chances de monter sur un podium. J'y suis parvenu", savoure-t-il en jetant un oeil serein dans le rétro de dix années au plus haut niveau. "Si c’était à refaire, je ne changerais pas grand-chose. C’est une fierté d’être resté au top durant tout ce temps, d'être resté régulier."
Le Valaisan retiendra alors qu'il a remporté les courses les plus prestigieuses à Wenge, Kitzbühel ou encore Bormio, et conquis le titre olympique en descente en 2010.
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