Il se bat pour les podiums et pour les victoires. Mais pas seulement. Vainqueur de trois slaloms cet hiver en Coupe du monde, le technicien de La Fouly Daniel Yule se bat aussi pour l’environnement. La saison dernière, il avait ainsi reversé 7500 francs à l’organisation Protect Our Winters.
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Il n’achète plus d’habits
De plus, pour des raisons écologiques, le jeune homme de 26 ans expliquait en marge des épreuves de Wengen au mois de janvier à «SonntagsBlick» qu’il n’avait plus acheté de vêtements depuis deux ans, qu’il avait considérablement réduit sa consommation de viande et qu’il avait installé des panneaux solaires sur la maison de ses parents.
Le week-end prochain, lui et les slalomeurs sont attendus au Japon. Pour une nouvelle épreuve de Coupe du monde. Le Valaisan ne se rendra pas en Asie à la rame. Il prendra l’avion. Comme les autres. A la différence que, conscient de la pollution qu’un tel déplacement engendre, il a une nouvelle fois décidé d’agir. Il a ainsi payé son billet plusieurs milliers de francs de plus pour le service spécial écologique de la société zurichoise Climeworks.
A 57 points du leader
«Avec la méthode d’élimination du dioxyde de carbone, Climeworks peut filtrer le dioxyde de carbone directement de l’air ambiant. Le CO2 filtré de l’air est ensuite stocké sous terre et transformé en pierre. Cela signifie que la consommation de CO2 de mon vol peut être évacuée de l’atmosphère de façon permanente et sûre», confie Daniel Yule qui rembourse ainsi directement son empreinte carbone.
Après une nouvelle bataille environnementale, il pourra se concentrer pleinement sur l’autre importante bataille de sa carrière: le globe général de la discipline. Avant le slalom de Naeba au Japon, Daniel Yule est troisième derrière Clément Noël et Henrik Kristoffersen. 57 points seulement séparent les trois hommes.
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