«Depuis des semaines, on parle beaucoup d’escrime. J’apprécie cette attention qu’on nous porte, mais il faut savoir qu’une médaille olympique est très difficile à planifier. Presque tous, parmi les 50 premiers mondiaux, sont professionnels. Ce n’était pas le cas il y a quatre ans aux JO de Londres», rappelle le multiple médaillé européen.
Déjà No 1 mondial à deux reprises, vainqueur de nombreux tournois de Coupe du monde et vice-champion d’Europe en 2015 en 2016, l’épéiste d’Immensee n’est en revanche jamais monté sur un podium planétaire (mondial ou olympique) en individuel.
Style offensif
A Londres, il n’avait pas passé les 8es de finale. Il tempère les attentes. «Je tire d’abord pour moi, parce que j’aime ça. Mon style est offensif et spectaculaire, je ne peux pas faire autrement. Voilà vingt-trois ans que je pratique l’escrime. Si j’avais un style attentiste, je m’ennuierais profondément», déclare celui qui a appris à aimer...