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Pas si terribles que ça

Loin d’être parfaites, les conditions de navigation dans la baie de Rio n’inquiètent pas les Suisses.

08 août 2016, 23:30
/ Màj. le 09 août 2016 à 00:01
epa05459438 Linda Fahrni and Maja Siegenthaler from Switzerland sail during a 470 Womens  class training sail for the Rio 2016 Olympic Games Sailing events in Guanabara Bay, Rio de Janeiro, Brazil, 06 August 2016. Sailing events at the Rio 2016 Olympic Games start on 08 August 2016.  EPA/NIC BOTHMAvoile BRAZIL RIO 2016 OLYMPIC GAMES

Des dizaines de poissons morts, un divan éventré, un vieux pneu, un poste de télévision et même un cadavre humain: les photos prises dans la baie de Guanabara ne font pas rêver. Les chiffres publiés sont encore plus inquiétants. Une centaine de tonnes de déchets y est rejetée chaque jour par les 55 rivières qui s’y déversent et le taux de pollution des eaux est 1,7 million de fois supérieur aux normes internationales! Le comité d’organisation avait pourtant insisté dans son dossier de candidature olympique sur sa volonté de dépolluer la baie. Le projet – ambitieux – est resté au stade des promesses.

Les navigateurs suisses, qui ont multiplié les stages de préparation à Rio, peuvent en témoigner. «C’est sûr que ce n’est pas le lac Léman», compare le Genevois Romuald Hausser, équipier sur le 470 M, qui ne s’offusque pas plus que ça des conditions brésiliennes. «Cette pollution...

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