Au terme d'un bilan dressé devant les journalistes suisses, Sean Simpson a révélé une information personnelle ayant mis fin à un exercice toujours délicat. "J'ai appris le décès de mon père quatre heures avant le rassemblement de l'équipe pour venir ici" a-t-il soudain annoncé. Dans la foulée, et alors qu'il est assis en face d'une foule de micros, il dit avoir vécu "les deux semaines les plus dures de sa vie", puis courbe l'échine. Silence embarrassant, regards gênés et compassion ont accompagné cette ultime phrase prononcée par le sélectionneur national.
A côté de cette révélation, qui a jeté un froid dans une assistance ayant soudain stoppé son flot de questions dérangeantes, une non-accession aux quarts de finale d'un championnat du monde n'est rien.
Mais à Kosice, il a expérimenté ce que son prédécesseur Ralph Krueger avait vécu à quatre reprises avant lui (2001, 2002, 2006 et 2009) depuis la mise...