Le Vendée Globe, une réussite marketing pour "Cheminées Poujoulat"

Le partenaire principal de Bernard Stamm depuis dix ans a bénéficié d'une visibilité très importante sur cette course.

07 févr. 2013, 19:39
Benoît Bedineau est le directeur de la communication de l'entreprise «Cheminées Poujoulat», basée à Niort.

Une réparation de dent en pleine mer qui a fait le tour du monde sur la toile, un soutien populaire impressionnant et, surtout, une médiatisation de tous les instants; Bernard Stamm aura incontestablement eu un impact retentissant pour son sponsor, «Cheminées Poujoulat», lors de ce Vendée Globe.

De quoi réjouir l’entreprise basée à Niort. «L’avantage de la voile, c’est que le nom du bateau n’est autre que celui du partenaire principal, avance Benoît Bedineau, directeur de la communication chez «Cheminées Poujoulat». Sportivement, il est clair que l’on est déçu car le monocoque avait un vrai potentiel. Par contre, nous avons eu une visibilité très importante; surtout après la menace de disqualification de Bernard. Les gens n’ont pas compris, les médias ont repris l’histoire. Il y a eu un effet boule de neige.»

Peu de demandes en suisse

Financièrement, les retombées sont encore difficile à chiffrer. Mais l’entreprise niortaise connaît une augmentation sensible de sa notoriété. «Actuellement, nous sommes à 11 000 alertes (ndlr: lorsqu’un média cite le nom de «Cheminées Poujoulat»). Notre site internet recense 11 000 visites par jour, contre 3000 avant le départ, lors des meilleures fréquentations. C’est six fois plus qu’il y a quatre ans», lâche Benoît Bedineau.

La société française s’est donc fait un réel nom. En France. «Malgré la nationalité de Bernard et notre médiatisation en Suisse, nous recevons que très peu de demandes de ce pays. Mais nous sommes à la recherche d’un distributeur.»

Triple objectif

Le partenariat se prolongera au moins jusqu’à la Transat Jacques Vabre, à la fin de l’année. Le budget dédié, progressif depuis le premier accord en 2003, est tout de même de près de 1% du chiffre d’affaires du fabricant de cheminées. «En approchant Bernard après la non-prolongation de son accord avec Bobst, nous voulions réaliser un triple objectif: faire évoluer la notoriété de notre marque avec un projet inscrit dans la durée; mener des actions pour fidéliser nos clients en les invitant par exemple sur le Vendée Globe; et surtout fédérer les salariés. Ils sont très impliqués dans ce projet et se sont unis, tous les jours, autour de Bernard», détaille le directeur commercial.

L’entreprise niortaise connaissait également les risques d’un tel partenariat. «Les sports mécaniques sont imprévisibles; les casses y sont fréquentes. Pour nous, il était important que Bernard termine son tour du monde.»