Il y a préparation et préparation. Quand les Kényans débarquent, courent et puis repartent, Viktor Röthlin, recordman de Suisse du marathon (2 h 07'23 à Tokyo cette année), prend le temps de s'acclimater. Sa réputation n'est plus à faire: l'Obwaldien de 33 ans est pointilleux, pour ne pas dire maniaque. N'est-il pas à Pékin depuis deux semaines, alors qu'il n'entrera en lice que dimanche matin (1 h 30 en Suisse)? Non pas au village olympique, mais au «HongFu Garden», un hôtel tout confort, à l'écart d'une ambiance par trop «Club Med» à son goût. «Notamment pendant la deuxième semaine des Jeux, lorsque ceux qui ont terminé leur compétition font la fête», confie-t-il.
Aussi peu enthousiaste soit-il, Röthlin va faire une entorse à son propre règlement. La nuit de samedi à dimanche, il la passera en effet parmi les autres athlètes. «Mais là, ça ne me dérange pas. Les veilles de...