Parce qu'il a osé, enfin, qu'il a pris des risques et qu'il a joué son va-tout, à soixante kilomètres de l'arrivée, Andy Schleck a pris une autre dimension. Lui qui était raillé pour son attentisme et sa tactique discutable a pris tout le monde de court. Ses adversaires, en particulier. De toute évidence, ils ne l'ont pas pris au sérieux lorsque le Luxembourgeois a quitté le peloton au milieu de l'Izoard. Ils ne se sont pas davantage méfiés lorsque l'écart, 2'15 au sommet du col, a grimpé jusqu'à 4'20 alors qu'ils ne cessaient de se regarder. Finalement, dans le Galibier, c'est un combat un co...
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