Giulia Steingruber (22 ans) ne réalisait pas encore la portée de son exploit lorsqu’elle est montée sur son premier podium olympique à Rio de Janeiro. Troisième de la finale du saut, la Saint-Galloise a été récompensée pour tous les sacrifices consentis depuis des années à Gossau, où elle a grandi, et à Macolin, où elle est devenue une championne. Une récompense à laquelle n’ont pas toujours droit les gymnastes de l’élite. Dans ce sport ingrat, parfois, les circonstances peuvent faciliter les choses. La porte-drapeau suisse à ces JO en a, en partie, bénéficié pour se hisser au troisième rang au saut.
«Je ne peux pas décrire ce moment, c’est magique, vraiment incroyable d’avoir cette médaille autour du cou, jubilait Giulia Steingruber en contemplant son trophée. C’est le prix pour tous mes sacrifices. Cette médaille appartient aussi à mon entraîneur, Zoltan Jordanov, sans qui je ne serais pas là.» La...