ZURICH
Ottmar Hitzfeld impose déjà son style à l'Association suisse de football. Pierre Benoît, son chef de presse, et Ralph Zloczower, son président, lancent la présentation du nouvel entraîneur de l'équipe nationale en français. «Bienvenue» entament-ils leur intervention. Cette petite attention devant un parterre à grande majorité germanophone colle au personnage du futur sélectionneur. Un homme de classe, un meneur d'hommes et le propriétaire d'un des plus riches palmarès du football mondial. La diplomatie complète cette large palette. «Je suis très fier de devenir le coach de l'équipe de Suisse et de voir ce petit papier sur lequel figure mon nom à côté de la croix blanche», déclare Hitzfeld. Il inverse les rôles. La fierté est dans le camp des dirigeants de l'ASF dont l'euphorie n'attend pas le 1er juillet pour transparaître, date officielle de l'entrée en fonction du technicien engagé avec le Bayern Munich jusque-là. «Nous n'avons pas besoin...