Il est 17 h 17 au terminal 2 de Kloten. L'heure tant attendue par les nombreux supporters de Didier Défago qui ont fait le déplacement de Zurich pour accueillir «leur» médaillé d'or. Les portes s'ouvrent enfin. Sa médaille autour du cou, le héros du jour s'avance. «J'en voulais une en allant à Vancouver. Je ne pensais pas forcément à cette couleur. Elle est un peu lourde, mais je ne vais pas me plaindre.»
S'il a pu dormir six heures durant le vol de retour, le Morginois avoue ne pas avoir trop subi les méfaits du décalage horaire. Et d'indiquer qu'il a même pu réaliser un rêve à l'atterrissage. «L'équipage m'a invité à le vivre de l'intérieur du poste de pilotage. J'étais comme un gamin!»
Les suporters d'abord
Alors que la masse des journalistes joue des coudes pour recueillir ses premières impressions, sa première réaction est de remercier ses fans. «Ce...