DE FRENKENDORF
Janvier 2007. A Steinmaur, Julien Taramarcaz a course gagnée lorsqu'il casse son dérailleur à 300 mètres de la ligne. Qu'il franchit à pied, la rage entre les dents. Janvier 2008. A Frenkendorf, le Fulliérain possède plus de trente secondes d'avance sur René Lang dans le dernier tour. Il a, encore, course gagnée lorsque sa chaîne quitte le dérailleur. «Elle s'est mise en travers au bas de la dernière descente, dans un trou que j'ai passé comme d'habitude», enrage-t-il. «Finalement, elle s'est coincée entre les rayons et le dérailleur. J'ai dû rejoindre la zone technique à pied avant de changer de vélo.»
Trop tard. René Lang est passé; il file vers une victoire qu'il n'a jamais vraiment côtoyée de près jusqu'à cet incident. «Je l'admets, Julien Taramarcaz était le plus fort», avoue-t-il sur la ligne, le maillot rouge à croix blanche sur les épaules. «Il était le favori; il...