MANNHEIM
Les 60 minutes difficiles vécues hier par les Suisses assombrissent quelque peu le tableau lumineux qu'ils avaient peint jusqu'à présent à Mannheim. La très nette baisse de régime observée face à des Norvégiens opportunistes en diable intervient toutefois au meilleur des moments. La raison est simple: quel qu'ait été le résultat de cette rencontre, il n'aurait eu quasi aucune influence sur la tête du classement final du groupe F. «S'il y a un match que l'on pouvait perdre, c'est bien celui-là», s'empresse d'ailleurs de dire un Sean Simpson ayant connu pour la première fois le goût amer de la défaite en match officiel avec la Suisse. Cela devait bien arriver un jour...
Au bon moment?
«Cette défaite, ce n'est pas plus mal qu'elle survienne aujourd'hui», ajoute Félicien Du Bois. «Elle va nous réveiller pour la suite des opérations.» Précisons tout de même une chose: avec une victoire face aux...