Que l'on vous dise, d'abord, que ce ne sont pas les caméras de Teleclub - le match était diffusé en direct, une première à Bâle - qui ont galvanisé les joueurs. Au contraire. Ils ont paru davantage paralysés et effrayés par cette "intrusion". Les deux mains suffisent d'ailleurs largement à comptabiliser les vraies occasions. Une par équipe, presque, tant les deux formations ont été timides devant le but adverse et tant, aussi, elles ont fait jeu égal durant trois tiers. "Ce n'était pas un grand match, c'est certain", acquiesce Igor Fedulov, entraîneur-assistant. "Il n'y avait pas beaucoup de qualité, peu de vitesse. Mais compte tenu de la pression inhérente à la huitième place, c'est assez normal. Face à l'obligation de gagner, les joueurs sont plus crispés."
Premier tir bâlois après huit minutes
Songez, par exemple, que Bâle a dû attendre huit minutes pour adresser un premier tir cadré. Et quatre...