DAVOS
Une fois n'est pas coutume, René Fasel a renoncé au soleil et à la Coupe Spengler à Davos. Le patron du hockey mondial (IIHF) s'est reposé, chez lui, en famille, dans le brouillard de Wädenswil. Pour se changer les idées après une année 2008 particulièrement chargée, mais également pour se remettre d'une grosse crève. «J'ai passé cinq jours au lit», avoue-t-il au bout du fil au milieu d'une quinte de toux. «Là, j'ai récupéré.»
René Fasel, remettez-vous en cause la légitimité de la Coupe Spengler, comme certains, pour ne pas y être cette année?
Je ne suis pas venu à Davos car je voulais, pour une fois, avoir la paix. J'ai vécu une année 2008 très dure. Il y a eu la réélection à la présidence de l'IIHF (pour la première fois depuis sa prise de pouvoir en 1994, il a eu un concurrent qui a toutefois retiré sa...