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Une défaite qui fait mal

Les expériences tentée par Ottmar Hitzfeld tournent court. Sans ses meilleurs éléments, l'équipe nationale est une formation quelconque.

04 mars 2010, 05:01

DE SAINT-GALL

Une passe de Tranquillo Barnetta file directement en touche. Très loin de son destinataire pontentiel. Des mouvements animent les tribunes de l'AFG Arena. Ils orientent les spectateurs vers les portes de sortie de l'enceinte saint-galloise à quinze minutes du coup de sifflet final de la rencontre entre la Suisse et l'Uruguay. Le spectacle présenté par les Helvètes motive ces départs prématurés. Impossible de les accuser d'abandon. Le visiteur mène 2-1, la formation suisse dans sa nouvelle version vestimentaire rouge à croix blanche se donne peut-être de la peine, mais elle en éprouve encore plus. Un troisième but uruguayen conforte les fuyards dans leur choix. Il accroît les doutes dans le camp suisse après une deuxième défaite de rang concédée à domicile. La Norvège avait frappé en novembre, l'Uruguay suit. Aucune des deux nations n'appartient aux cadors du football planétaire. Il existe de meilleurs moyens de construire sa confiance...

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