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Michel Platini, président de l'UEFA, déçu par le maintien de la triple peine

Quand un joueur commet une faute de dernier recours dans la surface de réparation, il subit aujourd'hui ce que l'on appelle la "triple peine": il est expulsé, il offre un pénalty à l'adversaire et il sera suspendu pour au minimum un match. Président de l'UEFA, Michel Platini est contre, mais les instances supérieures du foot la maintiennent.

11 mars 2014, 08:09
Expulsion, pénalty, suspension, pour Michel Platini, la triple sanction est trop lourde, mais l'International Board refuse de modifier la règle.

Le président de l'UEFA, Michel Platini, conjointement au Conseil stratégique du foot professionnel européen (CSFP), a exprimé sa "déception" vis-à-vis du maintien en l'état de la triple peine (penalty, carton rouge et suspension).

L'International Board (IFAB), garant des lois du football, avait rejeté le 1er mars la requête de l'UEFA qui voulait supprimer la "triple peine" (infligée à un joueur, qui ôtant à un adversaire une occasion nette dans la surface, concède un penalty, est expulsé et donc suspendu pour la prochaine rencontre). La proposition avancée par l'UEFA était de ne plus donner un carton rouge systématiquement.

Selon l'IFAB, la fin de l'imposition d'un carton rouge pourrait conduire à des fautes délibérées dans la surface de réparation. Le sujet a été renvoyé à un panel d'experts qui devront suggérer comment améliorer les règles.

Le CSFP, partisan d'une modification de la triple peine, regroupe des représentants des fédérations membres de l'UEFA, du syndicat des clubs européens (ECA), du syndicat des ligues professionnelles européennes (EPFL) et du syndicat des joueurs pros (FIFPro division Europe).

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