Un souffle nouveau agite l'air de Porto Seguro. Le coup de fraîcheur tempère l'atmosphère pesante du climat tropical brésilien. Les averses répétées sur la station balnéaire y contribuent partiellement. La source la plus importante de cette détente naît à Brasilia où l'équipe de Suisse a réussi son entrée dans la Coupe du monde.
"La Suisse est partie" , lance Johan Djourou. "Le scénario est parfait. Il nous donne un moral d'enfer et lance notre campagne. Nous avons eu de la peine sur le terrain à réaliser ce qui nous arrivait." Vingt-quatre heures plus tard, la prise de conscience s'achève. Elle n'élimine pas les imperfections qui précèdent l'incroyable dénouement face à l'Equateur. "Nous ne pouvons que mieux faire" , concède le Genevois.
Il adresse un message sans équivoque aux observateurs prompts à refiler à la Suisse le maillot d'une équipe trop frileuse et à ceux enclins à la critique massive face...