Le Real Madrid, que le FC Bâle recevra demain en Ligue des champions, n'est plus un simple club de football. Son président Florentino Pérez en a fait une multinationale qui ne dépend pas uniquement de ses résultats sportifs. Les Madrilènes battent les records de chiffres d'affaires.
Lorsqu'il évoque l'engagement d'un jour, le président du Real ne parle pas de transfert, mais "d'investissement" . Pour lui, un joueur est d'abord un produit. A l'ère des Galactiques, il avait profité de l'attrait de David Beckham pour en faire une icône du marketing; il a continué avec Cristiano Ronaldo, Gareth Bale et James Rodriguez. Sa façon de raisonner est simple: sauf exception comme Ronaldo, il préfère vendre un joueur pour en engager un autre, plutôt que d'augmenter son salaire.
Florentino Pérez a encore justifié sa façon d'agir en vendant Angel Di Maria à Manchester United pour 80 millions d'euros et en engageant James...