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«Le métier de cons». La chronique de Bernard Challandes

Bernard Challandes, le sélectionneur du Kosovo, nous livre comment les entraîneurs peuvent passer de héros à zéros en quelques minutes.

04 avr. 2019, 19:22
Kosovo's head coach Bernard Challandes reacts during the soccer friendly game Kosovo against Albania at the Letzigrund stadium in Zurich, Switzerland, on Tuesday, May 29, 2018. (KEYSTONE/Ennio Leanza)bernard challandes

Cela pourrait être le titre d’une nouvelle pièce de théâtre dont l’acteur principal ne construirait pas des monuments en allumettes, mais édifierait une équipe de football.

A l’aéroport de Pristina, j’attends mon avion comme des centaines de Suisses-Kosovars ou Kosovars-Suisses; ils m’interpellent et veulent parler de nos derniers matchs, du dernier Suisse-Danemark aussi! Comprendre comment l’on a encaissé l’égalisation des Danois à la 91e et surtout avoir une explication raisonnable à cette fin de match chaotique de l’équipe de Xhaka et Ajeti. Ils con…damnent ces coachs qui n’ont pas donné les bonnes con…signes.

Drôle de métier que celui d’entraîneur où, en quelques minutes, l’on passe de héros à débile. Stratège encensé qui a fait tout juste – choix des joueurs, système mis en place, approche mentale parfaite –, cet entraîneur devient un gestionnaire incompétent. Il passe du statut de génie à celui de bobet, de décideur expérimenté à meneur apathique...

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