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Le football a-t-il besoin de la technologie?

Les erreurs arbitrales en football sont légion. La polémique récurrente. Doit-on introduire l'utilisation de l'arbitrage vidéo? La FIFA et l'Angleterre disent oui.

13 nov. 2013, 12:22
FILE - In this June 27, 2010 file photo made from a combination of six photos, Germany's goalkeeper Manuel Neuer looks at a ball that hit the bar to bounce over the line during the World Cup round of 16 soccer match between Germany and England at Free State Stadium in Bloemfontein, South Africa. FIFA on Tuesday, April 2, 2013 picked the GoalControl goal-line technology system as its preferred choice ahead of the 2014 World Cup in Brazil, and will use it first at the Confederations Cup in June. FIFA President Sepp Blatter has urged using goal-line technology in Brazil after England midfielder Frank Lampard had a clear goal disallowed against Germany at the 2010 World Cup. (AP Photo/Alessandra Tarantino, File)

Contrairement au tennis, au hockey sur glace ou encore au rugby, le monde du football débat depuis plusieurs années sur la viabilité du recours à l’aide technologique. Un luxe, lorsque l'on songe aux nombreux enjeux économiques du ballon rond.

Toutefois, depuis cette saison, le championnat de Premier League anglaise s'est doté du système "hawk-eye" pour déterminer si le ballon a véritablement franchi la ligne. La FIFA utilisera un système similaire dès la prochaine Coupe du monde au Brésil.

Quelques exemples d'erreurs d'arbitrages récentes:

But refusé à Josip Drmic (Nürnberg) contre Mönchengladbach (novembre 2013):

 

But de Kiessling (Bayer Leverkusen) passé par l’extérieur du filet troué (octobre 2013):

 

But refusé à Devic (Ukraine) lorsque Terry (Angleterre) sauve le ballon derrière la ligne (Euro 2012):

 

But refusé à Lampard (Angleterre) lorsque sa frappe s’écrase clairement derrière la ligne de but contre l’Allemagne (8e de finale de la Coupe du monde 2010):

Comment fonctionne le système "Hawk-eye" dans le football:

 

Malgré ce premier pas vers l'arbitrage électroniquement assisté, les discussions sont toujours animées entre pro et anti vidéos. Le football doit-il se nourrir de l'injustice représentée par l'arbitraire humain pour engendrer les passions et animer les discussions? Ou l'introduction de la vidéo permettrait-elle enfin d'appliquer à la lettre les règles établies au risque de tuer toute notion d'incertitude?

Retrouvez notre dossier dans l'édition papier du "Nouvelliste" du jeudi 14 novembre.

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