Contrairement au tennis, au hockey sur glace ou encore au rugby, le monde du football débat depuis plusieurs années sur la viabilité du recours à l’aide technologique. Un luxe, lorsque l'on songe aux nombreux enjeux économiques du ballon rond.
Toutefois, depuis cette saison, le championnat de Premier League anglaise s'est doté du système "hawk-eye" pour déterminer si le ballon a véritablement franchi la ligne. La FIFA utilisera un système similaire dès la prochaine Coupe du monde au Brésil.
Quelques exemples d'erreurs d'arbitrages récentes:
But refusé à Josip Drmic (Nürnberg) contre Mönchengladbach (novembre 2013):
But de Kiessling (Bayer Leverkusen) passé par l’extérieur du filet troué (octobre 2013):
But refusé à Devic (Ukraine) lorsque Terry (Angleterre) sauve le ballon derrière la ligne (Euro 2012):
But refusé à Lampard (Angleterre) lorsque sa frappe s’écrase clairement derrière la ligne de but contre l’Allemagne (8e de finale de la Coupe du monde 2010):
Comment fonctionne le système "Hawk-eye" dans le football:
Malgré ce premier pas vers l'arbitrage électroniquement assisté, les discussions sont toujours animées entre pro et anti vidéos. Le football doit-il se nourrir de l'injustice représentée par l'arbitraire humain pour engendrer les passions et animer les discussions? Ou l'introduction de la vidéo permettrait-elle enfin d'appliquer à la lettre les règles établies au risque de tuer toute notion d'incertitude?
Retrouvez notre dossier dans l'édition papier du "Nouvelliste" du jeudi 14 novembre.