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Fraude fiscale: Cristiano Ronaldo écope d'une amende de 18,8 millions d’euros et d'une peine de 23 mois de prison

Le tribunal de Madrid a condamné mardi matin Cristiano Ronaldo pour fraude fiscale. Le joueur de la Juventus a accepté la sanction de 18,8 millions d’euros et la peine de 23 mois de prison ferme, qu’il n’aura néanmoins pas à purger.

22 janv. 2019, 10:41
En acceptant un pacte avec la justice madrilène mardi matin, Cristiano Ronaldo a évité la prison.

Retour à Madrid pour Ronaldo mais à la case tribunal. La star planétaire du ballon rond a été condamnée mardi par la justice espagnole pour fraude fiscale à une peine de deux ans de prison, qu'il n'aura pas à purger, et à une lourde sanction financière.

Les deux ans de prison ont été commuées en amende de 365'000 euros parce qu'en Espagne les peines allant jusqu'à deux ans ne sont généralement pas appliquées aux personnes sans antécédents judiciaires. Le juge du tribunal madrilène en charge de l'affaire a en outre imposé une sanction financière d'environ 3,2 millions d'euros à l'attaquant portugais, transféré l'été dernier du Real Madrid à la Juventus Turin, selon sa décision publiée par le tribunal.

 

 

Un porte-parole du tribunal n'était en revanche pas en mesure de dire dans l'immédiat si l'amende prononcée par le juge s'ajoutait aux 18,8 millions que Ronaldo était convenu de payer au fisc en vertu d'un accord passé en juin dernier. Contacté par l'AFP, le fisc s'est refusé à tout commentaire.

Une courte audience

Lunettes de soleil sur le nez et tout sourire, habillé de noir, CR7 est arrivé, main dans la main avec sa compagne Georgina Rodriguez, vers 9h40 au tribunal situé dans le nord de la capitale espagnole avant d'en repartir vers 10h25. Sans pouvoir éviter à chaque fois la centaine de journalistes présents dans l'escalier derrière des barrières à qui il n'a pas fait de déclarations, se contentant de lâcher un "très bien" à ceux qui lui demandaient comment il allait.

Cristiano Ronaldo a signé quelques autographes avant de monter dans son véhicule pour repartir. Alors qu'il avait demandé pour des raisons de sécurité à pouvoir entrer dans le bâtiment en voiture, ce traitement de faveur lui a été refusé par le président du tribunal. Une demande de comparution par vidéoconférence lui a également été refusée.

 

 

Le parquet de Madrid avait lancé ses poursuites en juin 2017 contre Ronaldo, qui avait été auditionné un mois plus tard. Il avait alors assuré dans un communiqué n'avoir "jamais rien caché ni avoir eu l'intention de pratiquer l'évasion fiscale".

Le parquet accuse le quintuple Ballon d'or d'avoir utilisé un montage de sociétés basées à l'étranger - aux îles Vierges britanniques et en Irlande, où les taux d'imposition sont très bas - pour éviter de payer ses impôts en Espagne sur ses "droits à l'image" entre 2011 et 2014. Les avocats de CR7 alléguaient pour leur part une simple différence d'interprétation sur la part de revenus imposables en Espagne.

L'accord entre le fisc espagnol et le Portugais a permis à ce dernier d'échapper à un procès coûteux en termes d'image et à l'issue duquel il risquait une peine plus lourde. Mais les ennuis judiciaires ne sont pas pour autant terminés pour Ronaldo après l'ouverture en octobre aux Etats-Unis d'une enquête sur les accusations portées par une ancienne mannequin américaine, affirmant qu'il l'avait violée en 2009 à Las Vegas.

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