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Football: grâce à un retourné de Dzemaili, la Suisse s'impose 1-0 en Grèce au terme d'un match sans éclat

Il aura fallu un joli retourné de Blerim Dzemaili pour mettre un tout petit peu de lumière dans un match amical sans saveur entre la Suisse et la Grèce, vendredi soir, à Athènes, dans un stade pratiquement vide. Peu d'enseignements à retirer pour Petkovic, si ce n'est la fiabilité d'Akanji.

23 mars 2018, 20:51
Breel Embolo et ses coéquipiers n'ont pas réussi à enflammer un match bien terne.

L'équipe de Suisse est entrée d'un pas hésitant mais du bon pied quand même dans son année 2018, année de Coupe du monde. La formation de Vladimir Petkovic, dans une nouvelle configuration, s'est imposée 1-0 contre la Grèce à Athènes pour le premier de ses quatre matches de préparation.

On ne saurait reprocher au sélectionneur d'avoir profité de ce premier test pour explorer d'autres pistes. D'autant que le Mister était privé d'éléments importants de son groupe - notamment Xherdan Shaqiri et Admir Mehmedi - dont on ne peut pas connaître avec exactitude la forme qui sera la leur au Mondial dans deux mois et demi. Il est impératif de prévoir un plan B.

Alors Petkovic a renversé son triangle médian, troquant la traditionnelle pointe haute pour une pointe basse personnalisée par Valon Behrami. Avec un bonheur plus que relatif, le joueur de l'Udinese, souvent bien trop bas sur le terrain, n'ayant jamais véritablement occupé le bon positionnement au bon moment.

Autre tentative peu concluante vendredi - ce qui ne signifie pas qu'elle ne le sera pas par la suite, avec plus de pratique -, l'installation de Blerim Dzemaili et Breel Embolo en soutien direct de Haris Seferovic devant. Dans un rôle encore plus hybride qu'à l'accoutumée, le milieu de terrain de Bologne s'est la plupart du temps cherché, alors que l'attaquant de Schalke n'a jamais su injecter ce peps que l'on espère de lui. Embolo a du reste raté une montagne à la 41e, seul devant un but qui s'offrait à lui (tir sur l'extérieur du poteau).

 

 

Les débuts d'Oberlin

Première conclusion de cette soirée athénienne: même avec une capacité d'autonomie réduite, Shaqiri semble bien être le seul international capable, à un moment de la rencontre, d'allumer la lumière. Un constat qui a sauté aux yeux dans le Stade olympique d'autant plus que Granit Xhaka, le dépositaire du jeu, n'était pas dans un bon soir.

Le meilleur Suisse vendredi a peut-être bien été, au final, Haris Seferovic. Totalement barré à Benfica, l'avant-centre a prouvé qu'il était capable de tenir son rôle en sélection. Travailleur et volontaire, c'est lui qui a délivré la passe décisive à Dzemaili pour la belle ouverture du score (une volée acrobatique) à la 59e.

Mario Gavranovic, entré pour Seferovic juste après le 1-0, est une des autres satisfactions de la rencontre. Le Tessinois s'est rapidement montré dangereux sur un tir un peu trop croisé (65e) et une frappe repoussée par le portier Karnezis (69e). L'attaquant du Dinamo Zagreb, de par son énergie et son obsession d'aller au plus vite vers le but adverse, a un profil unique dans le cadre élargi de la Suisse.

Lancé à l'abord du dernier quart d'heure, Dimitri Oberlin a fait ses débuts avec l'équipe nationale, et il n'y pas grand-chose d'autre à en dire si ce n'est une percée conclue par un bon centre mal exploité par Gavranovic (84e).

Au terme de la valse des changements de la seconde période, il faut relever que la Suisse a terminé en 3-5-2 avec Fabian Frei en tour de contrôle. Un outil de plus, sans doute, que Petkovic entend posséder dans sa panoplie en Russie et qu'il cherchera peut-être à aiguiser mardi à Lucerne face au Panama.

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