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Football: à Lugano, dans un match sans enjeu et sans intérêt, la Suisse perd 1-0 face au modeste Qatar

A Lugano, l'équipe suisse a subi une petite humiliation en s'inclinant 1-0 face à la très modeste équipe du Qatar. Démotivés, apathiques, les joueurs de la Nati ont certes touché du bois à plusieurs reprises, mais ils n'ont pas montré grand-chose.

14 nov. 2018, 20:52
Edmilison Fernandes et la Nati subissent une défaite humiliante. Même si ce n'est qu'un match amical...

Il y a eu le Luxembourg en 2008 à Zurich. Il y a désormais aussi le Qatar à Lugano en 2018. Comme Ottmar Hitzfeld dix ans plus tôt, Vladimir Petkovic a eu droit à sa défaite "infamante".

Devant une assistance misérable - 4170 spectateurs -, la Suisse s'est inclinée devant la 96e équipe du classement FIFA sans que l'on puisse parler de hold-up.

 

 

La réussite à la 86e minute d'Akram Afif a récompensé une équipe qui a su jouer les bons coups dont elle a bénéficié et qui aurait peut-être pu marquer plus tôt si Yvan Mvogo n'avait pas témoigné d'une très grande vigilance. Il n'empêche que cette défaite fait tache pour une équipe toujours désireuse "d'écrire l'histoire."

 

 

Pas le droit

Avec le poids des absences et la proximité du match de dimanche contre la Belgique dont l'enjeu sera une place dans le Final Four de la première Ligue des Nations, Vladimir Petkovic est en droit de plaider les circonstances atténuantes. Mais il n'empêche que la Suisse, malgré tout, n'avait pas le droit de ne pas s'imposer largement au Cornaredo. La grande leçon à tirer de la soirée réside dans le manque de classe individuelle de la grande majorité des sélectionnés.

Il y a eu tromperie sur la marchandise. Au lieu d'aligner dans les grandes lignes l'équipe appelée à défier la Belgique, Vladimir Petkovic, il est vrai contraint et forcé, a procédé à une large revue d'effectif au Cornaredo. Léo Lacroix, Loris Benito et Christian Fassnacht pouvaient ainsi fêter leur première titularisation en équipe nationale dans une rencontre dont on peinait vraiment à deviner l'intérêt.

Articulée en 3-5-2 sans son joyau Xherdan Shaqiri, la Suisse fut vraiment à la peine en première période. Sans une parade d'Yvon Movgo devant Akram Afif, elle aurait même concédé l'ouverture du score face à un adversaire dont le niveau demeure proche de celle d'une formation de Challenge League. Mais pouvait-on attendre davantage d'un match amical en soirée à la mi-novembre dans une ambiance presque confidentielle ? On était très loin de l'atmosphère du Suisse - Japon de juin dernier où le public luganais avait fêté avec une immense ferveur la Suisse de Valon Behrami avant son départ pour la Russie.

 

 

Xherdan Shaqiri: une "première" bien triste

A la reprise, Vladimir Petkovic procédait à quatre changements avec notamment l'introduction de Xherdan Shaqiri qui avait l'honneur de porter pour la première fois le brassard de capitaine en sélection. D'entrée, le joueur de Liverpool s'est efforcé de donner du rythme à la rencontre. Même s'il ne fut pas toujours inspiré, le Bâlois a néanmoins permis à l'équipe de faire pendant quelques instants un saut de qualité. Avant que le capitaine Shaqiri et les siens ne soient crucifiés par Akram Afif, qui a magistralement effacé Yvon Mvogo pour offrir à sa sélection sans doute le plus magistral succès de son histoire. Il va permettre au sélectionneur Felix Sanchez d'asseoir sa position alors que son poste serait convoité par deux hommes qui possèdent un tout autre palmarès. On veut parler de Leonardo Jardim et de Xavi.

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