Après avoir sombré en Irlande (défaite 1-0), la Suisse de Vladimir Petkovic n’a pas rassuré contre la Bosnie-Herzégovine (revers 2-0), même si elle s’est montrée – à peine – plus inspirée à Zurich qu’à Dublin.
Quoi qu’il en soit, le constat est implacable après ces deux prestations sans relief: cette équipe de Suisse est actuellement égarée en plein désert. En quête d’un système de jeu, elle manque de cohésion et de liant. Elle est longue, la liste de joueurs à avoir traversé ces deux rencontres, soit comme des âmes en peine, soit sous le drap d’un fantôme effrayé par sa propre ombre: Seferovic, Mehmedi, Schär, Rodriguez à deux reprises; Dzemaili, Kasami, Senderos, Klose, etc. une fois seulement, par manque de temps de jeu. Stop. Il serait trop fastidieux de tous les citer.
«Maîtrise» dangereuse
Sans système de jeu, chacun y va de sa propre partition au détriment d’un collectif qui...