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Euro 2016: la Suisse, impuissante, s'incline 2-0, face à l'Angleterre, à Wembley

Le dernier quart d'heure face à la Slovénie a fait long feu. L'équipe de Suisse de football est retombée dans ses travers, mardi soir, à Wembley. La Nati s'incline logiquement face à l'Angleterre, pourtant déjà qualifiée. Rooney, lui, est entré dans l'histoire.

09 sept. 2015, 07:01
Wayne Rooney entre dans l'histoire du foot anglais. Schär et Liechsteiner sont dépités.

Il manque toujours quatre points à l'équipe de Suisse pour se qualifier à l'Euro 2016. La sélection de Vladimir Petkovic a perdu 2-0 à Wembley contre une Angleterre qui avait déjà son billet en poche.

La Suisse précède désormais de trois points la Slovénie, tombeuse chez elle de l'Estonie (1-0). Au final, cette huitième journée du groupe E n'a en rien changé la réalité de Xherdan Shaqiri et Cie. Une victoire le 9 octobre à Saint-Gall contre Saint-Marin ainsi qu'un nul en Estonie trois jours plus tard et la qualification sera dans la poche.

Difficile de tirer des enseignements d'un match de qualification qui, compte tenu des circonstances particulières de ce groupe E, avait finalement presque un caractère amical. L'Angleterre, officiellement qualifiée depuis samedi, n'a pas exploité tout son potentiel. La Suisse, certes pas encore assurée de sa présence en France mais très proche de l'être, n'avait pas non plus un immense intérêt à se découvrir et pouvait se satisfaire du nul qu'elle a longtemps tenu. Donc oui, les tribunes pas toutes remplies de Wembley (75'751 spectateurs quand même) sont souvent restées bien silencieuses face à un spectacle qui n'a, il est vrai, pas été franchement emballant.

Heureusement qu'il y a eu ce moment de liesse quand, à 21h26 heure de Londres, Wayne Rooney a inscrit sur penalty le 2-0 et est devenu le meilleur buteur de l'histoire de sa sélection nationale (50 buts en 107 capes), dépassant le champion du monde 1966 Bobby Charlton avec qui il partageait le record depuis samedi. "Wazza" avait également tenu un rôle majeur dans l'ouverture du score à la 67e d'un Harry Kane profitant de la naïveté de tout le dispositif défensif helvétique.

Alors, une nouvelle fois, il n'y a pas à rougir de ce revers. Pas plus que de celui concédé à Bâle en septembre 2014 contre ces mêmes Anglais (2-0). Sauf que Vladimir Petkovic avait bien conscience que de défier les Three Lions dans leur tanière avait valeur de test intéressant pour savoir un peu mieux où se situait son équipe. La réponse ne doit pas vraiment combler le Tessinois de bonheur.

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