La Suisse fonce au pied du mur irlandais. On va savoir si la fondation est solide. On veut croire qu’elle l’est. Le match de Copenhague, malgré un final cruel, nous laisse toujours espérer qu’elle ira à l’Euro et qu’elle ira dans les temps. Sans passer par ces barrages où les nerfs tiennent les premiers rôles et où le football devient accessoire.
La Suisse en a, du foot, elle l’a encore démontré au Parken, mais il ne faut pas céder à la pression. L’enjeu ne doit pas bloquer l’envie. Il ne doit pas non plus aveugler! L’harmonie n’est pas au top à la pointe du dispositif. Les dribbles d’Embolo doivent se doubler d’une efficacité pour l’équipe. Le moteur a des ratés. Quand Zakaria ne fait plus jouer ses qualités athlétiques, que fait-il jouer?
Sur les flancs, Rodriguez, un rien rêveur, nous avait habitué à bien mieux et le vieillissant et revenant...