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Coupe du monde: la Suisse sans ses binationaux, c'est s'exclure tout seul des grands rendez-vous

La France, via Laurent Blanc, avait déjà évoqué le sujet en 2011. Sept ans plus tard, Alex Miescher, le secrétaire général de l'ASF, a mis lui aussi les pieds dans le plat. Ses propos ont provoqué la même polémique. La Suisse ne peut tout simplement pas se passer de ses binationaux. En tennis non plus, d'ailleurs. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au "Nouvelliste".

09 juil. 2018, 19:00
Christophe Spahr, journaliste au Nouvelliste.

Joueurs binationaux: on fait quoi, avec Federer?

Franchement, à quoi ressemblerait l’équipe nationale sans ses binationaux? La seule idée de s’en priver, en-dehors des questions éthiques, équivaudrait à renoncer aux grands rendez-vous et à rentrer dans le rang. Dans le même ordre d’idée, aurait-on dû s’assurer tout de suite que Federer, Wawrinka, Hlasek, Bacsinszky, Hingis et Bencic jouent bien pour la Suisse plutôt que pour leur pays d’origine ou celle de leurs parents? Sans quoi, aurait-on dû les renier? Ne devrait-on pas juste se réjouir qu...