En Afrique du Sud, les Français avaient refusé de descendre du bus. Au Brésil, les Nigérians n'ont pas voulu monter dans celui qui devait les emmener à leur séance d'entraînement de jeudi soir.
D'après L'Equipe, les Super Eagles, c'est une réunion entre les joueurs de la sélection qui aurait duré plus longtemps que prévu. Un journaliste nigérian avait, plus tôt dans la semaine, évoqué un problème de primes. Un point qui semble miner plusieurs équipes africaines. La fédération ghanéenne a défrayé la chronique en apportant plus de 3 millions de francs en liquide au Brésil pour payer ses joueurs. On avait d'ailleurs vu Muntari distribuer des billets dans des favelas. Les Camerounais avaient de leur côté différé leur départ au Brésil parce qu'ils n'étaient pas parvenus à un accord financier avec leur fédération. Dans les deux cas, l'aventure s'est mal terminée...
Le sélectionneur du Nigeria, Stephen Keshi, a formellement démenti toute tension entre les joueurs et les dirigeants. Tout comme le capitaine de la sélection, Joseph Yobo qui assure que la seule préoccupation de l'équipe, c'est le "bonheur du Nigeria. Laissez-nous nous concentrer sur le foot."
Selon RFI, le chef de presse du Nigeria a promis des éclaircissements ce vendredi. Les Super Eagles doivent s'envoler pour Brasilia, où ils affronteront la France, lundi soir, en huitième de finale.