Diego Benaglio n'est pas dupe. Il sait que la défaite contre le Luxembourg a précipité la chasse aux maillons faibles en équipe nationale avant la venue de la Lettonie à Saint-Gall pour la troisième journée des éliminatoires de la coupe du monde 2010. Les buts encaissés le placent au premier rang des favoris pour une élimination prématurée.
Une main insuffisamment ferme et un ballon qui file entre les jambes engagent sa responsabilité sur les deux actions victorieuses des incrédules Luxembourgeois. Le Zurichois de 25 ans ne dégage pas le sujet sensible en touche. «Je veux et je dois arrêter le tir qui entraîne le premier but», reconnaît-il. L'aveu se fait dans le calme. Sans irritation ni dédain vis-à-vis de ses interlocuteurs. La «sereine attitude» ne semble jamais le quitter. «Je ne me fais pas de reproches. J'ai déjà maîtrisé ce genre de ballon, j'en suis capable et je le sais....