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Affaire Neymar: prison requise contre le président du FC Barcelone

Deux ans et trois mois de prison ont été requis par le Parquet espagnol à l'encontre du président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu. Le président du club est accusé d'avoir commis des délits fiscaux liés au transfert de Neymar en 2013.

23 mars 2015, 13:26
Josep Maria Bartomeu avait rejeté toute responsabilité lors de son audition.

Le Parquet espagnol a requis deux ans et trois mois de prison contre le président du FC Barcelone Josep Maria Bartomeu et sept ans contre son prédécesseur Sandro Rosell pour des délits fiscaux présumés liés au transfert de Neymar en 2013, a indiqué lundi une source judiciaire.

Le Parquet de l'Audience nationale de Madrid réclame également une amende de 22,2 millions d'euros (24,4 millions de francs) au Barça. Il accuse Bartomeu, Rosell et le club de délits fiscaux et impute un délit de gestion à l'ex-président Rosell.

Maintenant que le Parquet a présenté ses réquisitions, le juge espagnol chargé de l'enquête sur le transfert de la star brésilienne peut renvoyer les prévenus devant un tribunal. Une affaire qui empoisonne le club en pleine année d'élections internes.

Le juge Pablo Ruz a clos son instruction le 13 mars, estimant que le club, Rosell et Bartomeu ont pu se rendre coupables de trois délits d'ordre fiscal. Il chiffre à 83,3 millions d'euros (91,6 millions de francs) les sommes versées pour le transfert de l'attaquant brésilien en 2013, hors montants additionnels, et estime à plus de 13 millions d'euros (14,3 millions de francs) le montant de la fraude présumée.

Selon Pablo Ruz, les différents contrats utilisés pour cette opération "étaient destinés à couvrir ou occulter le fait qu'ils constituaient en réalité un coût supérieur pour le FCB", tout ceci afin d'"éluder ou de minorer subrepticement le paiement au Trésor public".

Josep Maria Bartomeu avait rejeté toute responsabilité lors de son audition par le magistrat mi-février.

Le FC Barcelone avait réagi à la clôture de l'enquête du juge en disant ne pas "partager" sa vision du dossier, affirmant que les droits de la défense ont été bafoués dans cette affaire.

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