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Foot suisse: le chiffre qui ne dit pas tout

Dix-sept joueurs suisses retenus par Vladimir Petkovic étaient déjà dans le groupe lors de l'Euro 2016 en France. Le coach cultive une certaine fidélité à ses joueurs, certes. Mais c'est surtout la démonstration que le réservoir de joueurs ayant le niveau international, en Suisse, est assez restreint. Et c'est assez logique compte tenu de la taille de notre pays. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

04 juin 2018, 19:00
Christophe Spahr, journaliste au «Nouvelliste».

Foot: la fidélité est aussi conditionnée par les options restreintes

La statistique, analysée par «Le Matin», est intéressante. Dix-sept joueurs suisses, sur les vingt-trois convoqués en Russie, étaient déjà dans le groupe en France, lors de l’Euro 2016. En Europe, c’est mieux que l’Allemagne (15), le Portugal (13), l’Angleterre, la Pologne et l’Espagne (11). Il en ressort, nous dit-on, que Vladimir Petkovic est un coach fidèle à son groupe et à ses joueurs. Peu enclin, autrement écrit, au changement. Certes. Cette «stat», c’est surtout le constat que la Suisse et ses quelque 270 000 licenciés n’a pas tant d’options possibles au moment d’établir une liste de vingt-trois hommes étant entendu que le réservoir de joueurs, à ce niveau, est logiquement limité.

Quatre Coupe du monde de rang, ça en jette

Il y a une autre statistique qui dit bien la valeur actuelle de notre football. La Suisse disputera sa quatrième...

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