Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Tour de France: Mark Cavendish s'impose au sprint lors de la sixième étape

Le Britannique Mark Cavendish s'est imposé au sprint lors de la sixième étape. Il s'agit de son troisième succès d'étape sur cette compétition.

07 juil. 2016, 17:59
/ Màj. le 07 juil. 2016 à 18:01
Il s'agit du troisième succès d'étape de Cavendish sur ce Tour, la 29e en tout.

Un sprint encore gagnant a forgé un peu plus la légende de Mark Cavendish, vainqueur pour la troisième fois depuis le départ du Tour de France à Montauban, où le Britannique a enlevé la 6e étape.

A la veille de la première journée pyrénéenne, "Cav" a surgi dans les 200 derniers mètres pour enlever son 29e succès dans le Tour, le deuxième score de toute l'histoire.

Le sprinteur de l'île de Man, qui est âgé de 31 ans, est lancé à la poursuite de la légende Eddy Merckx, l'inoubliable champion belge quintuple vainqueur du Tour dans les années 1960 et 70.

L'Allemand Marcel Kittel, vainqueur de la 4e étape à Limoges, a été devancé de peu par Cavendish, qui avait déjà gagné le premier jour à Utah Beach et 48 heures plus tard à Angers.

Mais les deux monstres sacrés du sprint ont eu affaire pour la première fois à un nouveau, le jeune Daniel McLay (24 ans), revenu de l'arrière pour prendre une très prometteuse troisième place alors que le Britannique participe à son premier Tour.

Les autres sprinters ont été nettement battus cette fois. Le Norvégien Alexander Kristoff (4e), le Français Bryan Coquard (9e) et l'Allemand André Greipel, tous deux enfermés, devront attendre la semaine prochaine pour espérer une première victoire.

Les équipes des sprinteurs, comme prévu, n'ont laissé aucune chance au duo parti dès la sortie d'Arpajon-sur-Cère. Yukiya Arashiro, le seul Japonais du peloton du Tour, et le Tchèque Jan Barta, déjà échappé le premier jour sur la route d'Utah Beach, ont bénéficié d'une marge plafonnée à cinq minutes.

 

Van Avermaet tranquille

Dans l'histoire du cyclisme, Arashiro est à jamais le premier Japonais qui a bouclé en entier le Tour. De peu, certes, puisque l'un de ses compatriotes, Fumiyuki Beppu, a lui aussi participé à l'édition 2009. Mais Arashiro a précédé Beppu, cette année-là, sur la ligne d'arrivée des Champs-Elysées.

Retardé en début de saison par une sérieuse blessure (fémur fracturé), le Japonais de l'équipe Lampre a retrouvé son niveau. Ses efforts conjugués aux relais de Barta, un solide rouleur, ont seulement permis au duo de prolonger l'aventure jusqu'à 21 kilomètres de l'arrivée.

Sur les routes surchauffées du Cantal, de l'Aveyron et du Tarn-et-Garonne, bordées par la foule estivale, le peloton a surtout cherché à s'hydrater. Il a roulé derrière les équipiers des sprinters (Greipel, Kittel, Cavendish et même Coquard) qui ont imprimé l'allure sans le moindre suspens sur la réussite de l'échappée.

Le scénario prévisible s'est avéré sans danger pour Greg Van Avermaet, nanti d'une confortable avance supérieure à 5 minutes au classement. "GVA", 53e Belge à porter le maillot jaune, a déjà fait mieux que ses deux prédécesseurs (Gilbert en 2011, Bakelants en 2013), porteurs du maillot jaune pendant une seule journée.

Pourra-t-il garder sa tenue, vendredi soir, après la première étape pyrénéenne ? Un seul vrai col, Aspin, figure au programme du jour. Mais la montée classée en première catégorie (12 km à 6,5 %) risque d'être escaladée très vite. Le sommet est situé à seulement 7 kilomètres de la ligne installée près du petit lac de Payolle.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias