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Tour de France: Groenewegen double la mise et remporte la huitième étape

Après avoir remporté la septième étape du Tour de France vendredi, Groenewegen a doublé la mise samedi en s'imposant sur la huitième étape.

14 juil. 2018, 18:21
Dylan Groenewegen a décroché samedi son deuxième succès en deux jours.

Un dernier sprint avant l'Enfer: Dylan Groenewegen a décroché samedi son deuxième succès en deux jours, dans la 8e étape du Tour de France, à la veille de la journée-clé sur les pavés.

C'est dimanche à Roubaix, quelques minutes avant le coup d'envoi de la finale de la Coupe du monde, qu'un premier point pourra être fait sur les chances respectives. D'une phrase, Romain Bardet condense le problème: "Je n'ai pas peur des pavés mais on les appréhende forcément parce qu'on peut tout perdre sur cette étape."

 

 

"Il suffit d'un écart devant soi, d'une chute. On peut être bloqué et ça peut se compliquer très rapidement", souligne le Français qui n'a jamais pris part à Paris-Roubaix. Comme bon nombre des candidats au maillot jaune, hormis l'exception du Gallois Geraint Thomas (7e en 2014). Quant au tenant du titre Chris Froome, il n'a participé à la "reine des classiques" qu'une seule fois, en début de carrière (abandon en 2008).

"Une grande lessiveuse"

Mais Bardet est loin de se présenter en victime au moment d'aborder les 21,7 kilomètres de pavés: "Je compte beaucoup sur cette étape pour faire des écarts. J'ai hâte d'y être même si je sais que ça va être un peu une grande lessiveuse."

L'approche du premier secteur à la sortie de Cambrai, après une heure de course, annonce une tension extrême. Pour entrer en bonne position et limiter les risques d'incident ou de chute, la hantise des coureurs du classement général.

 

 

Les écarts seront-ils importants ? En 2014, l'Italien Vincenzo Nibali (futur vainqueur du Tour) avait pris un net avantage. Mais le "Requin de Messine" avait réalisé un numéro de virtuose sur des pavés glissants, par un temps de chien.

L'année suivante, le Tour avait rencontré des conditions bien plus clémentes. Et les favoris n'avaient pu se départager, à ceci près que Froome s'était montré à la hauteur, et même plus, dans l'exercice.

Cette fois, le temps est sec, gage de risque moindre. Mais la dose des pavés -la plus importante dans le Tour depuis le début des années 1980- et leur difficulté promettent une course haletante et rapide.

Froome se dit confiant. "On attend l'étape des pavés", souriait d'ailleurs le Britannique, samedi matin, au départ de Dreux. "Aujourd'hui, c'est pour les sprinteurs".

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