Tony Martin remporte le contre-la-montre, médaille de bronze pour Cancellara

L'Allemand Tony Martin a remporté pour la troisième fois consécutive le titre de champion du monde du contre-la-montre mercredi à Florence. Le Suisse Fabian Cancellara a terminé troisième.

25 sept. 2013, 16:44
Une médaille de bronze pour Fabian Cancellara.

Tony Martin a réussi le triplé aux Championnats du monde. L'Allemand a remporté pour la troisième fois de suite le contre-la-montre. Pour sa part, Fabian Cancellara a pris le bronze.

Fabian Cancellara n'a pas réussi à résister aux plus gros rouleurs du peloton. Comme en 2011 au Danemark, le Bernois a terminé troisième du contre-la-montre à 48'' de Martin. Bradley Wiggins s'est classé deuxième à 46'' de l'Allemand.

Sur le parcours peu sélectif entre Montecatini Terme et Florence, Martin a pu laisser parler sa puissance pure. Il n'a été dominé, si on peut l'écrire, que lors des sept premiers kilomètres. A ce moment-là, Fabian Cancellara menait la danse mais le Bernois ne comptait que 36 centièmes d'avance sur l'Allemand de l'équipe Omega Pharma.

Par la suite, ce plus long Championnat du monde du contre-la-montre depuis son instauration en 1994 (57,9 km) a eu raison de la volonté et de la condition de Cancellara. Le quadruple champion du monde de la spécialité a commencé à décliner peu après la mi-course. Il n'a rien pu faire pour contrer le surpuissant Martin.

Pis, Bradley Wiggins, qui est toujours à l'aise dans la deuxième partie de la course, a pu remonter inexorablement un écart de 24'' à mi-course pour finalement devancer le Bernois de 2'' sur la ligne d'arrivée. Mais Cancellara n'a pas fait de la figuration et s'est pleinement engagé dans l'épreuve. Il pourra désormais se focaliser complètement sur la course en ligne de dimanche avec le sentiment du devoir accompli.

Déjà sacré dimanche avec l'équipe Omega dans le contre-la-montre par équipes, Martin poursuit son impressionnante moisson. Le rouleur de Cottbus (ex-RDA) a su profiter de la topographie du terrain pour compléter son hégémonie.