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Conserver son titre olympique: un défi sportif et mental

Championne olympique en 2014 du géant parallèle de snowboard, Patrizia Kummer part en quête d’une seconde médaille d’or samedi. Les attentes sont élevées. Didier Défago et Stéphane Lambiel partagent leur expérience d’anciens médaillés.

21 févr. 2018, 17:00
Patrizia Kummer tentera d'arracher une deuxième médaille d'or, quatre ans après le titre de Sotchi.

Sur la plus haute marche du podium, le sourire de Patrizia Kummer illuminait le parc olympique de Sotchi. En ce 19 février 2014, la Haut-Valaisanne venait d’être titrée championne olympique de géant parallèle. Favorite, la rideuse de Mühlebach avait parfaitement tenu son rang et avait dominé la compétition avec le flegme et la maîtrise qui la caractérisent.

Samedi, Patrizia Kummer tentera de conserver son titre, un exploit que seul le Zurichois Philipp Schoch, doré en 2002 et 2006, est parvenu à réaliser dans la discipline. Une performance de choix que peu d’athlètes, tous sports confondus, sont capables d’accomplir. «En quatre années, beaucoup d’eau coule sous les ponts», certifie en toute connaissance de cause Didier Défago, champion olympique de descente à Vancouver en 2010. «Ce n’est pas comme les championnats du monde qui se déroulent tous les deux ans. Là, tout est déjà ancien.»

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