Offrez-lui cinquante kilomètres à avaler dans son val Ferret. D’été ou d’hiver. Skis de fond ou skis à roulettes aux pieds. Précisez-lui bien qu’il va souffrir. Vous ferez de lui l’homme le plus heureux du monde. «Me retrouver au sol, fatigué par l’effort, seul, sans personne autour: j’adore ces moments. Les gens doivent parfois me prendre pour un fou quand ils me voient lors de la préparation d’été», nous confiait en rigolant Candide Pralong avant le début de la saison.
Un peu plus de trois mois plus tard, le fondeur bas-valaisan sera servi: ce samedi – 6 heures en Suisse – il prendra le départ du 50 kilomètres. Si la distance peut en effrayer plus d’un, elle a plutôt tendance à l’attirer. C’est que le Valaisan est un féru d’efforts prolongés. «Il adore le 50 km. A la différence que l’épreuve olympique se courra en style classique alors que...